De plus en plus d’assureurs et de banques proposent des PER individuels, qui sont ouverts à tous (en remplacement du Plan d’épargne retraite populaire (PERP) et du contrat Madelin. Les travailleurs indépendants peuvent en effet y adhérer afin de compléter leur retraite de base et leur retraite complémentaire. Quel est le PER à souscrire pour garantir une retraite sereine et quels sont les conseils à retenir avant d’y souscrire ?
Comparatif des PER individuels
La première étape consiste à réaliser un comparatif des meilleurs PER individuels. Les critères à considérer sont les suivants :
- le rendement en fonds en euros
- les frais prélevés
- le montant minimal de la souscription
- la qualité et la diversité des supports en unités de compte afin de souscrire à l’actif qui convient le mieux à vos objectifs d’épargne
- la solidité financière de l’assureur
- les autres performances au cours des dernières années
Ce comparatif peut se faire en ligne sur les sites spécialisés, en consultant la liste des meilleurs PER ou en lançant des recherches sur une sélection de PER. Cela grâce à un comparateur en ligne, également disponible sur les sites dédiés.
Pourquoi simuler le rendement d’un PER ?
Le rendement net de votre PER dépend de plusieurs paramètres. Outre les performances des fonds en euros, d’autres indicateurs entreront également en compte, tels que le rendement des actifs des supports UC que vous avez choisi, le montant des frais prélevés ainsi que la fiscalité pour laquelle vous avez opté.
En ce qui concerne la fiscalité, deux options : bénéficier de l’avantage fiscal tout au long de la période d’épargne, ou plutôt au moment de la sortie en capital et en rentes viagères. Par ailleurs, à noter que la fiscalité à la sortie est fonction du type de versements (volontaires, d’épargne salariale ou obligatoires).
Quant à l’avantage fiscal à l’entrée, elle se traduit par la déduction de l’impôt sur le revenu de l’assiette imposable, ce qui implique le paiement d’IR et de Prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 12.8% sur les plus-values, de même que des prélèvements sociaux de 17.2%, également sur les gains. Ce, pour une sortie en capital. Pour une sortie en rente, l’imposition à l’IR s’applique, de même que le régime de la rente viagère à titre gratuit.
Ces dispositions changent en cas de renonciation à l’avantage fiscal à l’entrée. En cas de sortie en capital, seules les plus-values sont imposées. En cas de sortie en rente, l'imposition partielle à l’IR s’applique, de même que le régime de la rente viagère à titre onéreux.
Les conseils à retenir avant de souscrire
Avant de souscrire à un PER, analysez avant tout vos objectifs : souscrire à un PER assurance ou un PER compte-titre ? Le premier fonctionne comme une assurance-vie, avec l’accès aux supports en fonds en euros et en unités de compte. Le second type de PER, aussi appelé PER bancaire, exclut les fonds en euros et fonctionne uniquement sur la base de FCP et de FCPE comme supports d’investissements.
Le PER assurance propose un abattement fiscal en cas de décès, de même que la possibilité de désigner les bénéficiaires qui hériteront à la succession. Ce qui n’est pas le cas pour le PER compte-titre. Un des principaux avantages de ce dernier : des frais moins élevés.
La définition des objectifs d’épargne s’avère indispensable, en fonction de la destination des primes de versements par rapport aux supports susmentionnés. La détermination du profil d’épargnant est l’étape principale à réaliser, de même que la capacité d’épargne et les objectifs de rente à terme. Pour rappel, le PER individuel permet à la fois une sortie en rente et en capital, conformément aux dispositions de la loi PACTE.